Petit tour au pays des mirages...4

Publié le par Blandine

J'ai encore du retard. Ah, ces artistes !

Résumé de l'épisode précédent 

Le procureur, le bras de la société, a réclamé une peine de six mois de prison avec sursis simple. Motifs ? Le temps qui a passé et le fait que Rom se soit amendé, mais aussi au fait que... je sois handicapée et atteinte de dépersonnalisation, à la base. Le serpent ne se mordrait-il pas la queue avec enthousiasme ? Si les années ont coulé, c'est que la justice a mis un peu de temps ( comprenez  "temps judiciaire", ce qui donne toute son ampleur à mes propos) à se mettre en route. Il n'y a là à mon sens rien qui atténue la faute de mon adversaire. Mais j'avoue, je suis légèrement  de parti pris. Quant au fait que j'avais déjà des problèmes avant de connaître Rom et que partant de là, son acte a moins influé sur ma vie, je me permets de ne pas acquiescer joyeusement !

Juste avant le retour sur scène...

Je sors de la salle épuisée et en loques. Mion avocate pleure sa fourrure de lapin malmenée par mes mains tremblantes pendant le procès. Ce fut sa révolte du jour, chacun ses petits soucis, après tout. Nous rejoignons mon cher et tendre, ainsi que ma soeur enfin arrivée. Je m'écroule entre ces deux-là. Pas exactement envie de discuter de la pluie et du beau temps. Je serais presque grognon, dites donc ! Rom a lui aussi retrouvé son entourage, il est bien au chaud dans sa bulle. Tout le monde il est content, quoi ! Enfin, les portes s'ouvrent de nouveau.


 Le verdict...

Etrangement, devinez quoi ? La sentence fut un peu plus sévère que demandé. Rom fut condamné à six mois avec sursis ET deux ans de mise à l'épreuvve. Il me doit 2500 de dommages et intérêts. Comment ça, c'est tout ? Bah oui, quoi, vous croyiez vraiment que la justice allait punir avec dureté un si charmant garçon ?

5 ans de ma vie, et plus, malheureusement, pour 6 mois que Rom ne sentira pas passer entre les murs d'une prison, mais au chaud, avec sa femme et son bébé.

Oh et le bonhomme qui a attiré moult filles dans ses filets, n'en éprouve ni peine ni remords ? 12 mois fermes... Oserais-je dire : seulement ?

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E
Certes on peut toujours gloser à l'envi sur la sévérité (ou son absence) de la condamnation. Mais ce qui me semble important c'est qu'il ait été condamné, ce qui veut dire que sa culpabilité et ton préjudice ont été reconnus. Je conçois aussi que tu puisses avoir le sentiment que justice ne t'a pas été totalement rendue. Quelle sanction pourrait valablement réparer un tel préjudice ? J'avoue qu'aucune des réponses que j'entrevois ne me satisfait.
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B
<br /> Je n'en suis plus là, va...<br /> <br /> Tu arrives un piol après cette bataille là. La révolte est passée. Paar ontre, non, mon préjudice n'a pas été reconnu : quand on entend que mon handicap et ma fragilité atténuent la faute de mon<br /> agresseur....<br /> <br /> <br />
B
Seulement 6 mois avec sursis ?! P... de m.. !<br /> <br /> Et après on s'étonne que les femmes continuent à être "revanchardes" sur un certain nombre de leurs droits !
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B
<br /> <br /> Moi ce qui m'effare, c'est : 3 violeurs, 3 correctionnalisations des affaires (donc, en théorie, des peines "plus lourdes" sont prononcées qu'en assises, pour compenser) et en tout, en mettant<br /> bourt à bout, on n'arrive même pas à é ans de prison.<br /> <br /> <br /> <br />