Je débouche le champagne, ou je me sers une coupe de cigue?

Non, je ne me lance pas dans le provoc de bas étage... Simplement, j'ai enfin MA réponse, celle que j'attends depuis des années : il y aura procès. Où, quand, comment ? Ah ben faut pas trop en demander, le mail de deux lignes de mon avocat surchargé précisait bien que c'était là des données inconnues pour le moment. Tout juste ai-je l'indication qu'il me faudra environ un an de patience supplémentaire... plus ou moins six mois j'imagine.

Bien sûr, je suis soulagée. C'est l'aboutissement d'un premier combat. Ca veut aussi dire que toute ma démarche n'a pas été complétement vaine. C'est une victoire énorme, dans un jeu sans queue ni tête.

Mais... Je suis surtout morte de trouille. Peur de ce qui m'attend. Peur de le revoir. Peur de revoir les autres participants à cette histoire. Peur aussi et surtout, de ce désir de vengeance qui reste tapi en moi. Peur enfin d'une bataille qui va me vider de mes forces et interrompre ma reconstruction un temps.

Je n'apprécierais pas non plus de recevoir toutes les infos une semaine à l'avance. Or, je sens gros comme une maison que c'est ce qui va arriver. Et je n'ai qu'une envie pouur l'instant : faire l'autruche, me payer des vacances loin de tout et attendre la fin de l'orage.

Comment ça, pas possible ?