Lettre à une charmante hôtesse.

Publié le par Blandine

Chère Laëticia,

Oui, je me permets de t'appeler Laëticia, pour préserver ton précieux anonymat. Non que j'aie réellement envie de te faire plaisir, mais il faut bien rester civile. Laëticia, la bonne copine, qui hébergeait gentiment son copain Rom*, qui m'a invitée chez elle pour quelques jours...

Laëti, ( allez, quoi, on est intimes, non ? ) après le drame, tu m'as expliqué un jour que tu avais tenté de me dire que ce n'était pas une bonne idée de venir. Que tu avais essyé de me dissuader de rencontrer Rom. Etais-je bête aussi, de ne pas lire entre les lignes ? De n'avoir pas compris que "viens" signifie "fuis"? Tu m'avais donné ton adresse et j'ai foncé. Qu'avais-je à craindre ? On dormirait dans la même chambre, entre filles, je n'aurais même pas à payer l'hôtel.

Tu n'avais pas songé, ma jolie, qu'en me révélant juste ta réelle identité, tout aurait pu être évité ? Qu'en me disant simplement, que tu étais un mec, tu m'aurais fait réviser mes plans plus sûrement qu'en parlant de la fragilité de notre ami commun ? Non tu n'y avais pas songé.

Et c'est en arrivant à ta porte, à Lyon (500 kms de chez moi) que j'ai su.

Lionel, mon cher Lionel, je te remercie de l'excellente leçon que tu m'as apprise ce jour là : L'égoïsme et la lâcheté n'ont pas de limite.

Je ne te salue pas, parce que tu ne le mérites pas.



* Rom est, on l'aura compris, le nom sous lequel je parlerai de mon 1er agresseur.

Publié dans Lettres

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